Récits de voyages
là où finit la terre... La culture des voyageurs
en Laponie
Maryvonne Crenn
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Si le
Grand Nord est resté jusqu’au dix-septième siècle une destination peu prisée des
voyageurs, les choses changent progressivement au dix-huitième siècle : vers
1715, se développe selon Michèle Duchet une vogue des voyages au Nord[i],
puis intervient vers 1740-1750 un mouvement de renouveau pour ces pays et la
Laponie commence à exercer une certaine attraction. Le premier voyageur
français à s’y rendre, par simple curiosité et sur les conseils du Roi de
Suède, est Jean-François Regnard, en 1681. Son Voyage en Laponie, paru en 1731, connaît un vif succès. En 1727,
le voyageur protestant Antoine de La Mottraye relate son séjour en Laponie dans
ses Voyages en Europe, Asie et Afrique… En 1736, l’expédition Maupertuis se
rend à son tour au cercle polaire pour déterminer la figure de la terre. Un
mémoire sera publié au retour par le scientifique, complété d’une Relation d’un voyage au fond de la Laponie
pour trouver un ancien monument. L’abbé Outhier, membre de l’expédition,
fait paraître lui aussi en 1744 le Journal
d’un voyage au Nord en 1736 et 1737, accompagné de dix-huit cartes ou
planches dessinées par l’auteur. Celsius, astronome d’Upsal, fait également
partie de l’expédition mais c’est son illustre compatriote Linné qui a publié
dès 1732 une Flora laponica qui “ne
renferme pas seulement une description exacte des plantes de Laponie mais offre
aussi un grand nombre d’observations sur les coutumes et les mœurs des Lapons.”[ii]
Ces relations sont pourtant assez sévèrement critiquées par Pierre-Henri Mallet
en 1763 dans son Introduction à
l’Histoire de Danemark; il déplore “le peu d’exactitude et de fidélité
de leurs auteurs” et “l’ancienneté de celles mêmes de ces relations qui
ont pu contenir autrefois quelques vérités.”[iii]
D’où vient que cet érudit juge si sévèrement les voyageurs qui ont fait ce
pénible voyage de Laponie ? Leur culture les aurait-elle empêchés d’avoir un
regard neutre et objectif sur le territoire qu’ils découvraient ? L’objet de
leur quête les a-t-elle détournés de la vérité? Sont-ils demeurés prisonniers
de leurs préjugés?
De la mythologie à
l’anthropologie : à la recherche des limites de l’espèce humaine
Le voyageur qui se rend “là où finit la terre”[iv]
dans ces années 1681-1763 ne se contente généralement pas de donner “le
protocole sec, la mimesis, du parcours”[v] mais,
ayant une culture encore empreinte de merveilleux, se fait l’écho dans sa
relation des interrogations et des mythes antiques : la Laponie fait-elle
partie de ces contrées hyperboréennes dont Strabon ou Hérodote parlent ?
Est-elle vraiment peuplée de ces Pygmées septentrionaux parfois appelés
Cynocéphales ou Himantopodes par les anciens géographes ? Et si oui, s’agit-il
alors d’une espèce d’homme inconnue à ajouter aux Hottentots ou aux Samoyèdes ?
“Sous le pôle, sous le nord, sous le vent du nord, au delà du
Nord, au delà de borée”[vi], on
ne sait en quel lieu géographique exact, aurait existé pour les Grecs un
endroit merveilleux , où le vent du nord ne se faisait jamais sentir. Le mythe
a été réactualisé à la fin du dix-septième siècle par Rudbeck, qui fait de la
Scandinavie cette Atlantide. Regnard relate avec désinvolture la rencontre
qu’il aurait eue avec le savant :
“Il s’efforça de nous persuader que les colonnes d’Hercule
avaient été en son pays, et quantité d’autres choses que vous croirez, si vous
voulez.”[vii]
Les voyageurs,
spécialement ceux de l’expédition Maupertuis, qui vont séjourner toute une
année “sous les tristes et stériles climats du septentrion”[viii]
ne découvriront évidemment rien de tel.
Mais partis en quête de ces fameux Lapons, ils décriront parfois
la première rencontre avec eux comme un événement. Regnard dramatise ainsi
cette découverte :
“Ce furent les premiers Lapons que nous vîmes et dont la vue
nous réjouit tout à fait […] Nous les considérâmes depuis la tête jusqu’aux
pieds. Ces hommes sont faits tout autrement que les autres. La hauteur des plus
grands n’excède pas trois coudées; et je ne vois pas de figure plus propre à
faire rire. Ils ont la tête grosse, le visage large et plat, le nez écrasé, les
yeux petits, la bouche large, et une barbe épaisse qui leur pend sur l’estomac.”
Le
voyageur ajoute que “toute cette petite machine semble remuer par ressorts”
et conclut par le jugement suivant :
“Voilà, monsieur, la description de ce petit animal qu’on appelle
Lapon; et l’on peut dire qu’il n’y en a point, après le singe, qui approche
le plus l’homme.»[ix]
Si cette
description rejoint en partie le mythe des Cynocéphales, celle de Maupertuis le
conteste absolument :
“Je n’ai point encore parlé de la figure ni de la taille des
Lapons sur lesquels on a débité tant de fables. On a exagéré leur petitesse
mais on ne saurait avoir exagéré leur laideur […] Ils sont plus petits que les
autres hommes quoique leur petitesse n’aille point où l’ont fait aller quelques
voyageurs qui en ont fait des pygmées.”
Ayant
fait état des mesures qu’il a prises, il conclut en expliquant l’origine de
l’erreur :
“Je crois que la plupart des voyageurs ont jugé de la taille
des Lapons et de la grosseur de leur tête, par celle des enfants. On a diminué
leur taille par l’erreur dont je viens de parler ou peut-être seulement par le
penchant qu’on a pour le merveilleux.”[x]
Ce
jugement non dépourvu de préjugé récuse toutefois le mythe des Pygmées. On est
dès lors très surpris de constater que l’Encyclopédie
le reprenne :
“Nous apprîmes par les relations des
écrivains de Suède et de Danemark que la race des pygmées n’est point une fable
et qu’ils les avaient retrouvés sous le pôle dans un pays idolâtre, couvert de
neiges, de montagnes et de rochers, rempli de loups, d’élans, d’ours,
d’hermines et de rennes.”[xi]
Cette
légende accréditée “par le témoignage de tous les voyageurs” permet à
Jaucourt de justifier la thèse de Voltaire selon laquelle les Lapons sont bien
une nouvelle espèce d’hommes “qui se sont présentés pour la première fois à
nos regards et à nos observations dans le seizième siècle; tandis que l’Asie et
l’Amérique nous faisaient voir tant d’autres peuples, dont nous n’avions pas
plus de connaissance. Dès lors la sphère de la nature s’est agrandie pour nous
de tous côtés et c’est par là véritablement que la Laponie mérite notre
attention.”[xii]
Voltaire, en effet, qui dénie tout intérêt stratégique, économique, culturel à
cette contrée demeure fasciné par la découverte de cette espèce adaptée aux
territoires glacés qu’elle parcourt, et observe que comme “leurs rennes ne
sont point venus d’ailleurs, ce n’est pas non plus d’un autre pays que les
Lapons y paraissent venus […]”[xiii] Le
débat sur l’origine des Lapons oppose les tenants du polygénisme comme Voltaire
à ceux, comme Leibniz ou Grotius, qui soutiennent que les Sâmes auraient jadis
habité une partie plus considérable de la Scandinavie; les récits des voyageurs
se trouvent exploités au profit d’une thèse ou de l’autre. L’on constate ainsi,
suivant la formule de René Pomeau, que “les limites de l’espèce humaine ne
sont pas plus sûrement établies que celles des terres émergées.”[xiv]
Géographie, histoire et
botanique : à la recherche des fondements de la “raison humaine”
Mais si, jusqu’à la fin du dix-septième siècle, le statut
épistémologique du récit de voyage a pu être estompé au profit d’aspects
littéraires ou mythologiques, il en va tout autrement au dix-huitième siècle.
L’aspect scientifique prime et le voyageur éclairé revendique sa contribution à
l’édification d’un savoir spécialisé de haut niveau. La Laponie suédoise va dès
lors apparaître comme une sorte de laboratoire destiné à mettre au point des
recherches astronomiques, géographiques, archéologiques, botaniques voire
anthropologiques. Le fond du golfe de Bothnie, entre Tornio et Kittis, va ainsi
servir de base pour les travaux de l’expédition Maupertuis. La Figure de la Terre fait état du
travail acharné de triangulation qu’ont effectué les membres de l’expédition,
au risque de leur santé et au péril de leur vie. Le récit se refuse à toute
digression sur les mœurs des Lapons, à peine inclut-il quelques remarques sur
les végétaux et minéraux et quelques évocations d’aurores boréales qui feront
s’extasier Voltaire : “Le lecteur croit être dans un pays enchanté dont les
philosophes sont les fées”[xv]. En
fait, l’éclectique Maupertuis, naturaliste, mathématicien, astronome,
géographe, s’est efforcé de privilégier le protocole expérimental qui l’a
conduit si vite à prouver que la terre est aplatie au pôle. Cette efficacité
affichée par l’auteur tend à effacer la subjectivité et la sensibilité du
récit. L’abbé Outhier spécialisera beaucoup moins son journal : un jour, le
récit est consacré aux observations faites avec le secteur et un autre, la
narration s’attarde sur les mœurs lapones, les gravures associent la
représentation des signaux construits sur les montagnes pour la triangulation à
celle des traîneaux ou des cabanes utilisés par les autochtones. Le récit moins
technique, gagne en pittoresque; il instruit, plaît et remplit son objectif:
convaincre le lecteur du fait qu’il y a bien des héros de la science comme il y
en a de la gloire et que Maupertuis, par son intrépidité, son aptitude à
diriger une expédition, son zèle sans faille est de ceux-là.
Mais que ce dernier, en tant que voyageur éclairé, ait été
passionné par autre chose que la “figure de la Terre”, qu’il se soit
intéressé aussi à la “science antiquaire”, il le prouve en faisant
paraître la relation d’un voyage à Kengis “pour chercher une grosse pierre
sur laquelle étaient gravés quelques caractères et dont on avait parlé comme
d’un monument curieux.”[xvi] Il
est accompagné de Celsius “qui s’était fait une étude particulière des
inscriptions runiques”[xvii].
Le “monument” s’avère plutôt douteux, les stries remarquées sur la
roche, malgré leur régularité, pouvant être d’origine naturelle. Les voyageurs
les recopient toutefois en soulignant que même si cette pierre n’a pas la
beauté des monuments de Rome ou de la Grèce, l’inscription qu’elle porte
pourrait avoir l’avantage d’être la plus ancienne de l’univers. Cette quête
relativement infructueuse va être l’occasion de donner les détails sur la vie
quotidienne des Lapons, volontairement supprimés du mémoire initial destiné à
l’Académie des Sciences . L’interrogation sur “les antiquités du Nord”,
pour limitée qu’elle soit, a le mérite d’exister, à une époque où des auteurs
comme Voltaire excluent toute antiquité au Nord, pour la réserver à l’Asie ou
au monde judéo-chrétien.
Laboratoire pour des recherches botaniques, la Laponie va l’être,
à la suite du périple estival de 1732 où Linné commence à élaborer son système
de classification de la Nature. Dans sa
Philosophie botanique, il expliquera l’importance du voyage dans la
constitution d’un savoir organisé et la méthode à observer pour y parvenir :
“Le commencement sera d’admirer tout, même
les choses les plus communes. Le milieu, d’écrire ce que l’on a bien vu et ce
qui est d’utilité. La fin est de rendre les oeuvres de la Nature avec plus de soin
qu’un autre.”[xviii]
L’observation
de la flore sous le cercle polaire le conduira à échafauder son système de
classement des espèces et sa réflexion sur la place de l’homme au sein de
celles-ci.
En somme,
tous ces scientifiques procèdent à une bonne observation de la maison humaine et de l’histoire
naturelle mais ils encourent le reproche fait par Rousseau à Maupertuis “de
visiter plus en géomètre qu’en philosophe”[xix]. “Il
y a bien de la différence entre voyager pour voir du pays et pour voir des
peuples” note le philosophe dans Emile.
Les voyageurs ont-ils réellement vu
les Lapons? Les traitant en curiosités, ils en ont ramené des spécimens; la
petite histoire rapporte que Maupertuis ramène deux Lapones de son séjour au
cercle polaire -Charles XII lui aussi avait offert à Stanislas un couple de
Lapons-. Ils en ont dressé une typologie fondée sur une axiologie. Compilant
les récits de voyage du dix-huitième siècle, Rousselot de Surgy déclare ainsi :
“Généralement tous les Lapons sont superstitieux, lâches et
craintifs[…] Ils sont encore entêtés, violents, menteurs, fourbes, dédaigneux
et mélancoliques. Cette nation paraît en général très débauchée et luxurieuse.
La paresse est aussi un vice très commun.”[xx]
Il leur
reconnaît toutefois honnêteté, charité et sens de l’hospitalité. Les voyageurs
de cette époque sont rarement allés au-delà des observations de l’Histoire de la Laponie de Scheffer
(1678) dans leur étude des usages et pratiques, même si l’abbé Outhier se
montre intéressé par leurs activités, leur commerce et leur rapport à la
religion. Les Lapons, privés du soleil plusieurs mois dans l’année, ne sont
donc pas loin d’apparaître aux voyageurs éclairés qui viennent sur leur
territoire comme leur exact opposé, des êtres encore plongés dans les ténèbres
de l’idolâtrie, croupissant “dans l’ignorance et les plus grossières
superstitions.”[xxi]
D’une part, ils font rarement état de ce qu’il y a d’étrange dans
leur pensée magique. Seul Regnard procède à un long développement érudit sur le
kannus ou tambour rituel et sa
fonction dans la société lapone. Ce passage, tramé dans le récit de voyage,
provient selon l’auteur des témoignages de nombreuses personnes du pays et
notamment de pasteurs, “consultés sur toutes ces choses”[xxii].
Le témoignage dissimule plutôt un emprunt à Scheffer mais n’en donne pas moins
un état des mentalités au moment où les Lapons sont obligés de se présenter
devant les pasteurs avec leurs tambours pour que ceux-ci soient brûlés. Ce
mouvement de christianisation forcée conduira à baptiser toute la population.
Mais les croyances restent solidement ancrées dans les mentalités. Regnard fait
remarquer que “les Lapons ne sont chrétiens que par politique et par force”[xxiii],
le voyageur La Mottraye note dans ses Voyages
qu’il ne les trouve pas bien savants en théologie et l’abbé Outhier s’abstient
de pratiquer son culte pour ne pas choquer les habitants ni s’exposer à des
mouvements de révolte de leur part. D’ailleurs dans ces pauvres Lapons qui
murmurent Jesou Christou en demandant
l’aumône, puis s’enivrent de brandevin, sautent et chantent de toute leur
force, il semble hésiter à reconnaître des créatures de Dieu.
D’autre part, les voyageurs s’interrogent assez peu sur l’évolution
de leur mode de vie. Persuadés d’être confrontés à une société qui vit en marge
de l’Histoire à cause de l’espace reculé où elle vit et de ses déplacements
incessants sur de vastes territoires aux limites de trois royaumes, ils
minimisent l’altération de l’identité des Sâmes sous l’influence du
luthéranisme. Généralement accueillis par des pasteurs, ils se montrent
favorables à la civilisation qui gagne progressivement et estompent les
résistances à cette acculturation. Enfin, ils ne perçoivent pas l’intérêt
stratégique et économique des déserts glacés qu’ils parcourent. Soutenus dans
leur arpentage par une logistique suédoise -comme ce fut le cas pour
l’expédition Maupertuis-, ils oeuvrent de façon désintéressée pour la science,
sans évaluer les richesses forestières ou minières de ces contrées. Mais le
pouvoir étend ainsi son contrôle sur les confins du royaume.
Ainsi se sont développés, à partir du dix-septième siècle, les
récits de voyage sur la Laponie, cette extrémité de l’Europe. D’abord, il s’agissait
pour Regnard, tout en satisfaisant sa curiosité, de piquer le goût du public
pour les pays étranges, en ajoutant au besoin quelques anecdotes pittoresques,
puis il s’est agi pour Maupertuis, Linné… de vérifier, voire de fonder
certaines connaissances et l’érudition a investi l’expérience de la découverte.
Toutefois le champ d’investigation des voyageurs en Laponie n’a pas permis de
répondre aux questions anthropologiques que se posaient encore certains philosophes sur le fait de
savoir si, oui ou non, les Lapons constituaient une nouvelle espèce d’hommes,
si ces “sauvages” pouvaient ou non avoir un rapport avec ceux du Nouveau Monde,
si une organisation sociale comme la leur prouvait ou non leur antiquité. Or de
tels problèmes leur paraissaient plus fondamentaux que “la connaissance de
ces territoires stériles” et jugés “inutiles dans le plan politique du
monde”[xxiv].
Cette disparité dans le questionnement ou le caractère dépassé de certaines
interrogations explique la déception d’érudit comme P. H.Mallet ; la Laponie
est, selon lui, “un espèce de monde particulier que d’habiles voyageurs ont
rarement eu l’occasion de visiter.”[xxv]
Cultivés, compétents et spécialisés, les voyageurs auraient pourtant mal
observé les façons de vivre d’une population d’abord difficile. Mais ce passage
de la relation de voyage, mi-anecdotique, mi-imaginaire, au voyage érudit a
sans doute permis “de transformer l’anthropologie et de faire émerger
l’ethnologie moderne.”[xxvi]
Maryvonne
Crenn
Centre
de Recherches sur la Littérature des Voyages
[i] Michèle Duchet, Anthropologie
et Histoire au siècle des Lumières, Paris, Maspero, 1971, p.108.
[ii] Jacques-Philibert Rousselot de
Surgy, Mélanges intéressants et curieux […]
ou Abrégé d’histoire naturelle, morale,
civile et politique de la Laponie, Paris, lacombe, 1766, vol. II.
[iii] Paul-Henri Mallet,
Introduction à l’Histoire de Danemark, Genève, s.éd., 1763, p.2.
[iv] Jean-François Regnard, Voyage
en Laponie. Rééd. : Paris,
Christian Bourgois, 1997, “Odyssées” 10/18, p.134.
“Hic tandem stetimus, nobis ubi defuit orbis” / “C’est
ici que nous nous sommes arrêtés, là où finit la terre” ; ( Inscription
installée au bout du lac Tornotresch par Regnard et ses compagnons.)
[v] Vincent Fournier, Le
Voyage en Scandinavie [in] Anthologie des voyageurs 1627-1914,
Paris, Robert Laffont, 2001, p. XII.
[vi] Chevalier de Jaucourt, “Hyperboréens” [in] Diderot et
D’Alembert, L’Encyclo-pédie, Redon,
2000, version CD Rom.
[vii] Jean-François Regnard, Voyage
en Laponie, op.cit., p.206.
[viii] Panckoucke, “ Laponie” [in]
Supplément à l’Encyclopédie.
[ix] Jean-François Regnard, Voyage
en Laponie, op.cit., p.108-109.
[x] Pierre-Louis Moreau de Maupertuis, Relation d’un voyage au fond de la Laponie pour trouver un ancien
monument [in] Œuvres, Lyon,
Bruyset, 1756, Tome III, p.206.
[xi] Chevalier de Jaucourt, “Hyperboréens” [in] Diderot et
D’Alembert, L’Encyclopédie.
[xii] Ibid.
[xiii] Voltaire, “Digression sur la Laponie” [in] Essai sur les mœurs et l’esprit des nations, Paris, Garnier, 1963. édition établie par René Pomeau. Vol.II, p.140.
[xiv] René Pomeau, “Voyage et lumières dans la littérature française
du XVIIIe siècle” [in] Studies on
Voltaire and the eighteenth century, n°57, 1967, p.1283.
[xv] Voltaire, “Lettre du 22 mai 1738 à Maupertuis” [in] Correspondance, Paris, Gallimard,
“Pléïade”, Tome I, D.964.
[xvi] Abbé Réginald Outhier, Journal
d’un voyage au Nord pour déterminer la figure de la Terre. Rééd. :
[in] André Balland, La Terre mandarine, Paris, Seuil 1994.
(En 1744, l’éloge de Maupertuis s’imposait: son expédition décriée -être allé
si loin pour prouver ce que Newton avait trouvé sans bouger de chez lui !-
menaçait d’être éclipsée par le retour de la si aventureuse expédition La
Condamine.)
[xvii] Pierre-Louis Moreau de Maupertuis, Relation d’un voyage en Laponie pour trouver un ancien monument,
op.cit. p.180.
[xviii] Carl von Linné, Philosophie
botanique, Paris, Cailleau, 1788, p.351.
[xix] Jean-Jacques Rousseau, Du
Contrat Social et autres œuvres politiques, Paris, Garnier, 1975, p.112.
[xx] Jacques-Philibert Rousselot de Surgy, Mélanges intéressants et curieux […], op.cit., p.130-131.
[xxi] Panckoucke, “ Laponie” [in]
Supplément à l’Encyclopédie.
[xxii] Jean-François Regnard, Voyage
en Laponie, op.cit., p.150.
[xxiii] Ibid.p.141.
[xxiv] Voltaire, Essai sur les
mœurs et l’esprit des nations, op.cit., p.141.
[xxv] Paul-Henri Mallet,
Introduction à l’Histoire de Danemark, op.cit.,
p.2.